Sally Ride n’a jamais vraiment eu confiance dans son coup droit. Voilà sans doute pourquoi cette athlète accomplie, née en 1951 en Californie, manquera de peu d’embrasser la carrière de joueuse de tennis professionnelle. Ses aptitudes sportives lui permettent néanmoins, après avoir été recrutée la NASA, de devenir en 1983 la toute première Américaine à visiter l’espace, à l’occasion de la 7ème mission de la navette Challenger. Elle officiera par la suite comme professeur de physique à l’Université de Californie, avant de diriger le California Space Institute.
En 2013, soit un an après sa disparition, Barack Obama lui remet à titre posthume la « Presidential Medal of Freedom », plus haute décoration civile des Etats-Unis.
En ce 21 juillet 1969, la jeune Claudie Haigneré, 12 ans, est en vacances dans un camping de la Grande-Motte avec ses parents. Ceux-ci l’ont autorisée à veiller jusqu’à 3h56 pour assister aux premiers pas de l’homme sur la Lune. Une vocation va alors naître chez cette élève précoce, qui décroche son bac à 15 ans. Mais avant de filer deviser avec les étoiles, elle officiera comme rhumatologue à l’hôpital Cochin. C’est là-bas qu’elle découvrira, au détour d’un couloir, une annonce du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) cherchant à recruter et former des spationautes.
En 2001, elle prend à nouveau la voie des airs à destination de la Station Spatiale Internationale. Celle que son entourage surnomme « Bac+19 » deviendra par la suite, en 2002, Ministre déléguée à la Recherche, avant d’œuvrer en 2004 aux Affaires européennes.
L’illumination lui vient en avril 1961. Alors que le Russe Youri Gagarine devient le premier homme dans l’espace, sa compatriote Valentina Terechkova, 26 ans, décrète que la combinaison de cosmonaute n’est pas réservée aux seul pilotes d’avions, et que les parachutistes de son espèce font valoir toutes les qualités requises pour l’enfiler ! Dans le mouvement, elle écrit aux autorités pour se porter volontaire. Riche idée, considérant qu’en pleine Guerre Froide, l’URSS ne souhaite surtout pas laisser aux Américains la primeur d’envoyer la gent féminine tutoyer les astres.
Aussi loin qu’elle se souvienne, l’afro-américaine Mae Jemison a toujours su qu’elle irait flirter avec les étoiles. Ceci, même si dans sa jeunesse, les astronautes de la NASA étaient uniquement des hommes blancs. Née en 1956 en Alabama, elle œuvre dans un premier temps en tant que médecin dans le Peace Corps, une organisation dédiée à la santé et l’éducation dans les pays en voie de développement. Puis elle rejoint la NASA, en 1987. Cinq ans plus tard, elle embarque à bord de la navette Endeavour pour la mission américano-japonaise STS-47, destinée à étudier les effets de l’apesanteur sur le corps humain.